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Coup de coeur

CHIEN 51

22,00 €
Prix public TTC

Disponible

Auteur GAUDE LAURENT
Éditeur ACTES SUD
Parution 17/08/2022
Collection LITTERATURE DE
Épaisseur 24 mm
EAN13 9782330168339

Résumé

Autrefois, Zem Sparak fut, dans sa Grèce natale, un étudiant engagé, un militant de la liberté. Mais le pays, en faillite, a fini par être vendu au plus offrant. Et dans le sang de la répression massive, Zem Sparak, fidèle à la promesse de toujours faire passer la vie avant la politique, a trahi. Au prix de sa honte et d'un adieu à sa nation, il s'est engagé comme supplétif à la sécurité dans la mégalopole du futur. Désormais il y est "chien" - c'est-à-dire flic - et il opère dans la zone 3, la plus misérable, la plus polluée de cette Cité régie par GoldTex, fleuron d'un post-libéralisme hyperconnecté et coercitif. Mais au détour d'une enquête le passé va venir à sa rencontre.

Coup de coeur

COUP DE COEUR La Grèce a fait faillite. Et cette fois, un point de bascule a été franchi: elle a été rachetée par GoldTex, une mul­tinationale qui prône un libéralisme forcené. Elle a créé Magnapole, une mégalopole constituée de trois zones dont les barrières sont quasi-infranchissables. Niveau 1, les riches et les nantis, niveau 2, la classe moyenne, niveau 3, les déchus de la société. C'est là que travaille Zem Sparak, ex-militant et révolté, devenu un rouage de la machine en tant que flic, ou ôchienö comme on dit. Il collabore avec une flic de la zone 2 pour résoudre une affaire de meurtre qui va s'avérer beaucoup plus politi­sée et complexe qu'on pourrait le croireà Laurent Gaudé propose une dystopie très noire, et imagine un futur pas si lointain où la crise économique, la crise climatique, la crise en général a définitivement broyé les derniers espoirs de liberté de l'humanité. La société du futur qu'il décrit est trop crédible pour ne pas faire peur. Une intrigue bien ficelée se met en place, qui met peu à peu en jeu le passé des personnages. Une réussite sur le plan de la narration, de la densité des per­sonnages, des rebondissements. Mais que c'est sombre. Virginie, Renov'livres