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Résumé
ôMon coeur ressemble à un arbre noir couvert d'oiseaux jaunes qui piaillent et me perforent la chair.ö Tel est l'autoportrait brut et sans tabou d'un écrivain confronté à la disparition de ses parents. À travers l'évocation d'une famille modeste, c'est alors la peinture d'une certaine Espagne qui se révèle à nous dans toute sa complexité. Profondément sincère, bruyamment intime, merveilleusement écrit dans une langue à la fois poétique et crue, Ordesa se lit comme la catharsis d'un deuil impossible, celui de la mort de nos parents et de la fin d'une époque, une expérience pour le moins universelle.