«On volait comme des mouches, sans but précis et sans sortir de notre quartier. On s'alimentait de graines de tournesol, de bière et de fumée, en déversant notre rage contre les nuages qui gangrenaient le ciel. Tout nous affligeait, et pourtant on riait de tout et de n'importe quoi. On avait l'air idiot et on l'était probablement. Affalés sur un banc, on s'amusait, c'était la seule chose qui comptait.» Julio José Ordovas L'anticorps