COUP DE COEUR Le déjeuner des barricades nous entraîne dans les coulisses de l'hôtel Meurice en mai 68. Le prix Roger-Nimier, financé par la milliardaire Florence Gould, doit être remis à un jeune romancier de 22 ans, mais voilà : l'hôtel est occupé par son personnel, qui a décrété que le directeur n'était plus le directeur. On entend les voix des membres éminents du jury, du personnel en grève qui tente de maintenir un service minimum, prestige oblige, et les clients souvent perdus au milieu de tout cela. C'est drôle et triste en même temps, c'est en tout cas une belle chronique d'une journée particulière. Virginie, Renov'livres